Carnets du bois sacré
Sénégal, Kouba
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Repère
« Lorsqu’elle voyage, un carnet de croquis
ne quitte pas les genoux d’Anouchka.
Assise au coin d’une rue ou d’un champ
de manioc, elle tire leurs portraits
aux enfants qui se disputent leur tour.
Chacun repart avec le sien, elle rentre donc
souvent bredouille de ses longues ballades.
Au retour, le voyage se prolonge.
À Paris, sa peinture se nourrit encore longtemps
des couleurs, des visages et des souvenirs
du Maroc, du Sénégal ou de Madagascar.
En France, de l’autre côté du miroir, elle peint
aussi les portraits de ces immigrés anonymes
venus se perdre dans la foule du RER,
s’attachant à l’histoire humaine
et administrative de ces hommes,
femmes déracinés aux destins souvent
étranges et douloureux. »
Camille Couteau
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